Tennis : Classement des tennismen les plus riches du monde en 2025

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Groupe de joueurs de tennis élégants sur un court en terre battue

Les contrats publicitaires dépassent désormais les gains en tournoi pour la majorité des joueurs du top mondial. Certaines fortunes se construisent loin des courts, grâce à des investissements dans la tech ou l’immobilier. Les changements récents dans les règles de distribution des prize money ont accentué l’écart entre les têtes d’affiche et le reste du circuit.

L’année 2025 enregistre de nouveaux records sur les revenus cumulés, en raison de la multiplication des partenariats et des droits à l’image. Les positions évoluent, certains vétérans conservent leur place tandis que de jeunes talents bouleversent les équilibres établis.

Le tennis, un sport où la fortune tutoie les sommets

Sport planétaire, le tennis s’impose comme l’un des terrains les plus fertiles pour les grandes fortunes de l’élite sportive. Chaque année, Forbes dévoile la réalité d’un écosystème où les projecteurs des plus grands tournois, Roland-Garros, Wimbledon, US Open, Open d’Australie et les Jeux Olympiques de Paris 2024, propulsent les meilleurs bien au-delà du simple palmarès. Ici, la célébrité se monnaye au prix fort.

Le classement des tennismen les plus riches du monde en 2025 n’est pas une simple photographie des résultats sportifs. Les champions engrangent des dizaines de millions de dollars via la publicité, les bonus, et surtout une industrie du sponsoring en pleine effervescence. L’ATP, avec son salaire minimum de 300 000 dollars depuis 2024, institue un filet de sécurité pour les joueurs classés, accentuant le fossé qui les sépare des circuits secondaires.

La notoriété acquise sur la terre battue ou le gazon s’étend bien au-delà des courts. Un coup d’éclat lors d’un Grand Chelem ou une médaille olympique à Paris suffit à ouvrir les portes des plus grandes marques. Forbes ne fait que révéler l’ampleur d’un univers où chaque tournoi majeur redistribue les rôles… et les fortunes.

Pour situer les repères incontournables de cette économie, voici les principaux accélérateurs de réussite sur le circuit :

  • Tournois du Grand Chelem : Roland-Garros, Wimbledon, US Open, Open d’Australie
  • Jeux Olympiques de Paris 2024 : nouvelle vitrine d’exposition mondiale
  • Classement Forbes : radiographie annuelle des fortunes du tennis

Plus qu’aucun autre sport individuel, le tennis conjugue prestige, visibilité et gains financiers dans une dynamique à part. Chaque performance pèse lourd, et façonne autant le palmarès que la richesse de ceux qui savent saisir leur chance sur le circuit ATP ou lors des grands rendez-vous internationaux.

Quels sont les tennismen les plus riches du monde en 2025 ?

Le paysage du tennis mondial en 2025 laisse apparaître une nouvelle génération, portée par des revenus records et une notoriété qui ne connaît plus de frontières. Au sommet, Carlos Alcaraz règne sur le classement des tennismen les plus riches du monde en 2025, affichant 48,3 millions de dollars, dont 35 millions glanés hors compétition. Sa victoire à Wimbledon 2024 et son sacre à Roland-Garros 2025, sans oublier trois Masters 1000 cette saison, l’ont propulsé au rang de phénomène marketing, avec des sponsors aussi prestigieux que BMW, Louis Vuitton ou Rolex.

À ses trousses, Jannik Sinner incarne la montée en puissance des nouveaux visages du circuit. L’Italien, qui compte trois titres majeurs (Open d’Australie, US Open, Masters de fin de saison), engrange 47,3 millions de dollars. Sa progression, aussi régulière sur le court qu’en affaires, est soutenue par des alliances de choix avec Gucci ou Lavazza. Le modèle du tennisman-entrepreneur prend forme.

Du côté féminin, Coco Gauff bouscule l’ordre établi avec 37,2 millions de dollars. Vainqueure à Roland-Garros, la jeune Américaine s’impose comme l’icône montante du tennis mondial. Son aura séduit autant sur le circuit WTA qu’auprès des partenaires, de New Balance à Bose, et elle investit déjà dans le développement du sport féminin.

Dans le sillage de ces trois figures, Novak Djokovic (29,6 millions) et Aryna Sabalenka (27,6 millions) restent solides. Le Serbe ajoute à son palmarès une médaille d’or aux JO de Paris, tandis que la Biélorusse multiplie les finales de Grand Chelem. Qinwen Zheng, Iga Swiatek, Taylor Fritz et Daniil Medvedev confirment l’ouverture du jeu : la performance et l’influence se conjuguent désormais.

Voici les principaux chiffres qui résument les forces en présence cette année :

  • Alcaraz : 48,3 M$
  • Sinner : 47,3 M$
  • Gauff : 37,2 M$
  • Djokovic : 29,6 M$
  • Sabalenka : 27,6 M$

Les légendes comme Roger Federer (550 millions), Serena Williams (340 millions), Rafael Nadal (225 millions) et Ion Țiriac (2,2 milliards) gardent une place à part. Leur réussite témoigne du pouvoir d’attraction inépuisable du tennis d’élite.

Classement détaillé : chiffres, évolutions et surprises de l’année

Le dernier classement Forbes bouscule la hiérarchie du tennis mondial. Carlos Alcaraz s’impose comme la nouvelle référence, avec la part du lion de ses 48,3 millions issue de partenariats et de droits d’image. Sa saison, marquée par des titres majeurs, laisse peu de place au hasard. Jannik Sinner, juste derrière, affiche 47,3 millions engrangés, aidé par trois Grands Chelems et une constance remarquable.

Chez les femmes, Coco Gauff fait sensation : 37,2 millions, une victoire éclatante à Roland-Garros, une présence médiatique qui ne faiblit pas, et des contrats qui se multiplient. Novak Djokovic ne lâche rien : 29,6 millions, une médaille d’or olympique, et une 24e couronne en Grand Chelem à 37 ans. L’expérience reste un atout.

Le top 10 accueille de nouveaux visages. Qinwen Zheng (26,1 millions) bénéficie de sa médaille olympique et de la croissance du marché asiatique. Aryna Sabalenka (27,6 millions) s’impose parmi les références du circuit WTA, forte de quatre WTA 1000 et de deux finales majeures. Taylor Fritz et Frances Tiafoe redynamisent l’économie du tennis américain.

Pour visualiser l’équilibre des forces, voici la hiérarchie actuelle :

  • Carlos Alcaraz : 48,3 M$
  • Jannik Sinner : 47,3 M$
  • Coco Gauff : 37,2 M$
  • Novak Djokovic : 29,6 M$
  • Aryna Sabalenka : 27,6 M$
  • Qinwen Zheng : 26,1 M$

Les records de Roger Federer, Serena Williams, Rafael Nadal ou Ion Țiriac semblent hors de portée, mais la dynamique du moment ouvre la voie à une nouvelle génération qui conjugue performance et stratégies patrimoniales plus affutées que jamais.

Derrière les millions : comment les stars du tennis bâtissent leur empire financier

Le centre de gravité des revenus des stars du tennis a glissé loin du court. Aujourd’hui, le classement Forbes s’écrit autant dans les loges de partenaires que sur le tableau des scores. Carlos Alcaraz multiplie les collaborations d’envergure : Louis Vuitton, Rolex, Nike, BMW. Il impose sa marque autant sur les tapis rouges que sur les lignes de fond, et le documentaire Netflix qui lui est consacré dope encore sa valeur et son exposition.

Jannik Sinner mise sur un portefeuille de sponsors diversifié, Gucci, Lavazza, Del Cecco, Nike, Rolex, chaque contrat ciblant une audience spécifique. Les jeunes champions ne se contentent plus de poser pour les marques : ils négocient, investissent, bâtissent leur propre empire. Coco Gauff incarne ce virage. Entre New Balance, Bose, Carol’s Daughter, Head, Ray-Ban, elle s’impose sur tous les terrains. Son implication dans la ligue de basket Unrivaled marque déjà un passage dans l’investissement sportif, bien au-delà du tennis.

La tendance s’accélère. Novak Djokovic multiplie les ententes avec Lacoste, Hublot, Qatar Airways ou Asics. Qinwen Zheng s’affiche désormais aux côtés de Dior et Audi, profitant du boom du marché asiatique. Les champions deviennent des marques, et chaque saison apporte son lot d’innovations dans le business model du tennis.

Pour résumer les leviers qui alimentent ces empires, citons les axes majeurs :

  • Piliers du business : sponsoring, investissements, création de marques.
  • Figures historiques : Ion Țiriac (banque, assurance, automobile), Roger Federer (On Running, Uniqlo), Serena Williams (immobilier en Californie).

Le court n’est plus qu’un point de départ. Pour la nouvelle génération, la vraie victoire se joue autant dans la salle de réunion que sur le terrain. La logique de diversification s’impose, et l’horizon du tennis n’a jamais semblé aussi vaste.