Le thermomètre affiche des chiffres qui pourraient refroidir n’importe quelle ardeur, mais il suffit d’un équipement pensé pour l’hiver pour transformer chaque sortie running en une expérience revigorante. L’air piquant réveille, le corps se met en branle, et soudain courir devient un plaisir simple, à condition de miser sur les bons vêtements.
Plan de l'article
Haut du corps : chaleur et gestion de la transpiration
Pour le haut du corps, deux priorités se dégagent : permettre à la sueur de s’évacuer rapidement et maintenir le torse à une température confortable. Pas question de finir trempé ou frigorifié.
Première couche : opter pour un tee-shirt technique
Peu importe la longueur des manches, ce qui compte, c’est la matière. Un tee-shirt technique et respirant laisse l’humidité s’échapper, préservant la sensation de sec. Le coton, lui, retient la sueur et finit par plaquer le tissu contre la peau, rien de tel pour sentir le froid s’installer.
Deuxième couche : la veste qui retient la chaleur
Sur ce tee-shirt, il faut ajouter une couche chaude. Certaines vestes et doudounes chauffantes délivrent une chaleur localisée, notamment sur le sternum, une zone vite exposée au vent. Ce type de veste limite aussi les tensions dans le dos ou les épaules, ces crispations qui apparaissent parfois quand le froid s’invite à la fête.
Un imperméable selon la météo
Quand le ciel menace, mieux vaut glisser une veste coupe-vent et imperméable dans son sac. Pour bien choisir ce vêtement, l’indice d’imperméabilité, exprimé en Schmerber (millimètres), sert de repère. Ce chiffre traduit la résistance du tissu à l’eau qui tente de s’infiltrer.
Voici comment ces valeurs se traduisent concrètement :
- 5 000 mm : suffisant face à quelques gouttes passagères.
- 10 000 à 20 000 mm : idéal pour affronter des averses soutenues.
- Au-delà de 20 000 mm : indispensable pour la montagne, où la pluie peut vite se transformer en neige ou en grésil.
Après l’effort : prévoir une veste plus épaisse
À l’arrivée, surtout si la maison n’est pas à deux pas, une veste bien chaude évite que le froid ne s’installe. Sur un trail ou une course, ce réflexe prend tout son sens : dix minutes après l’effort, le corps se refroidit vite si l’on ne se couvre pas davantage qu’en pleine action.
Protéger les extrémités pour garder la chaleur
La tête, les mains et les pieds réclament une attention particulière. Ce sont elles qui laissent le plus facilement filer la chaleur accumulée.
Casquette, bonnet et gants : miser sur des textiles qui coupent le vent
Dans le froid, même si le tronc est bien protégé, négliger les extrémités suffit à gâcher la session. Un bonnet léger et des gants conçus pour la course font souvent toute la différence. Les textiles comme la laine polaire offrent une barrière efficace contre les bourrasques et les basses températures. Un tour de cou, discret et redoutablement utile, protège la gorge et la nuque lorsque le vent se lève.
Garder les pieds au chaud et au sec
Pour les pieds, privilégier des chaussettes épaisses, sans pour autant comprimer les orteils. Si la neige recouvre le parcours, une paire de chaussures de trail équipée d’une membrane imperméable remplace avantageusement les modèles classiques en mesh. Pour compléter, des guêtres de trail barrent la route à la neige et à la boue, gardant les pieds bien au sec.
Grâce à ces innovations textiles, composer une tenue adaptée au froid devient un vrai jeu de stratégie. Les matières techniques progressent chaque année, rendant le running agréable même quand la température tombe sous zéro. Un dernier conseil : testez votre tenue avant une compétition, histoire d’éviter les mauvaises surprises et de savourer chaque kilomètre. L’hiver pourrait bien finir par devenir le terrain de jeu favori des coureurs audacieux.


































